(Agence Ecofin) - Bien que la livre ait perdu la moitié de sa valeur, et que les prix du carburant aient progressé de 50%, depuis novembre dernier, l’Egypte reste toujours un marché intéressant pour Uber. La compagnie de voitures de transport avec chauffeur (VTC) a, en effet, indiqué qu’elle investirait 20 millions $ dans la construction d’un centre d’excellence au Caire.
«Ces réformes ne changent en rien l’engagement d’Uber en Egypte. Nous sommes ici pour rester et nous continuerons à investir pour servir les citoyens de ce pays», a indiqué, à Reuters, le directeur de la compagnie pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique.
Pour Pierre-Dimitri Gore-Coty, les réformes mises en place pour attirer les investisseurs étrangers ont créé quelques difficultés pour l’activité de sa compagnie. «Les coûts liés à la possession d’une voiture et à la mise en place d’une entreprise ont beaucoup progressé.», a-t-il affirmé avant de pointer du doigt l’inflation qui a atteint un niveau record en juillet dernier et continue de se maintenir au dessus des 30%. Pour s’adapter, sa compagnie a dû signer des accords avec les concessionnaires de véhicules du pays et ajuster le prix de ses courses pour mettre un peu à l’abri ses chauffeurs.
La compagnie qui négocie avec les autorités pour lancer un service de bus afin de décongestionner la circulation dans le pays, emploie 60 000 personnes en Egypte et y dispose de 2 millions d’utilisateurs.
Aaron Akinocho
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