(Agence Ecofin) - L’agriculture est un poste non négligeable de consommation d'énergie électrique surtout avec le développement des industries connexes. Dans le secteur, les opérateurs optent de plus en plus pour les énergies renouvelables pour réduire leur empreinte carbone.
Au Maroc, la Société financière internationale (SFI) vient d’octroyer un prêt de 100 millions € (110 millions $) à l'Office chérifien des phosphates (OCP) pour aider l’entreprise à renforcer sa capacité de production d’énergie renouvelable pour l’alimentation de ses usines. L’annonce a été faite le 12 avril dans un communiqué publié sur le site de l’institution financière.
L’enveloppe annoncée servira notamment à financer la construction de 4 centrales solaires d’une puissance combinée de 202 mégawatts dans les villes minières de Benguerir et Khouribga, qui abritent les plus grandes réserves de phosphate du Maroc.
« Les centrales solaires fourniront une source d'énergie moins coûteuse, contribuant ainsi à la compétitivité globale du groupe OCP et à l'augmentation de la production d'engrais à faible émission de carbone. Elles soutiendront également la résilience et la diversification du secteur de l'électricité dans le pays », peut-on lire dans le communiqué.
Selon les responsables de l'entreprise, ce projet sera mis en œuvre par OCP Green Energy SA, une filiale du groupe créée en 2022 et dédiée au développement des activités de production d'énergie renouvelable de la société.
Globalement, cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un programme d’investissement de 13 milliards $ prévu par l’OCP pour réduire ses émissions de carbone d’environ 285 000 tonnes par an à l’horizon 2030. Par ailleurs, le groupe prévoit de couvrir 100 % de ses besoins en électricité par les énergies vertes d'ici 2028.
Stéphanas Assocle
Lire aussi :
Meknès, Maroc.