(Agence Ecofin) - La Mauritanie, à l’instar de plusieurs autres pays africains, possède assez de ressources renouvelables pour sécuriser son approvisionnement en énergie et se positionner comme un acteur important du futur marché énergétique.
À l’occasion de la COP28 qui se tient actuellement aux Émirats arabes unis, le secrétaire adjoint du département américain de l’énergie, David Turk, et le ministre mauritanien du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, Nani Ould Chrougha, ont signé un protocole d’accord historique sur la coopération en matière d’énergie propre.
L’accord facilitera la coopération pour le déploiement de technologies énergétiques propres en Mauritanie qui pourraient simultanément réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre et catalyser le développement économique du pays. Selon le communiqué américain, la coopération mettra l’accent sur la création de capacités permettant à la Mauritanie de conserver son minerai de fer et de produire son propre acier vert localement et participer ainsi à l’élan mondial de décarbonation.
« Le déploiement rapide de l’expertise en matière d’énergie propre au niveau international est essentiel pour faire face à la crise climatique et la Mauritanie dispose d’un potentiel énorme pour la production d’électricité à faible coût et sans émissions grâce à ses ressources éoliennes et solaires de classe mondiale », a déclaré le secrétaire adjoint Turk dans ses remarques lors de la signature du protocole d’accord durant la COP28.
En 2022, la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) détenue à hauteur de 78 % par l’État mauritanien, a produit 12,87 millions de tonnes de fer selon le rapport ITIE du pays. Ce qui fait de la Mauritanie le deuxième plus grand producteur de fer en Afrique.
Abdoullah Diop
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