(Agence Ecofin) - Au Sénégal, l’élevage contribue à moins de 5 % PIB national. Dans le pays, le sous-secteur permet de fournir plus de 90 % de ses besoins de consommation de viande des populations.
Au Sénégal, le Premier ministre Amadou Ba, a procédé le 27 mai dernier à la réception de 312 taureaux géniteurs de race guzerat en provenance du Brésil. Selon les informations relayées par l’Agence de presse sénégalaise (APS), le troupeau a été importé par avion depuis le 13 mai dernier puis placé en quarantaine au sein de l’École nationale supérieure d’agriculture (ENSA) basée à Thiès.
D’un coût total de 1,4 milliard de francs CFA (2 millions $), les bêtes sont âgées de 23 mois à 1 an. Cette nouvelle acquisition a été réalisée à l’initiative du Groupement des éleveurs pour l’amélioration génétique de l’élevage pastoral et extensif au Sénégal (GEPES). Elle s’inscrit notamment dans le cadre d’un programme visant à améliorer les races bovines dans le secteur et à contribuer à l’autosuffisance en viande dans le pays.
Pour soutenir cette ambition, l’exécutif a d’ailleurs débloqué une enveloppe de 1,1 million $ pour subventionner à hauteur de 50 %, le coût d’achat de ce premier lot de taureaux géniteurs. « Cette opération est la première du genre au Sénégal. L’arrivée des taureaux en provenance du Brésil est le début d’une transformation positive de l’élevage sénégalais. Nous prévoyons d’importer 1 000 géniteurs en cinq ans, […] » a déclaré M. Ba.
Au Sénégal, l’effectif du cheptel bovin est évalué à plus de 3,6 millions de têtes actuellement. Dans le pays, l’industrie bovine fournit environ 30 % de la production locale de viande et d’abats qui était évaluée à 267 358 tonnes en 2019 selon les données de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Stéphanas Assocle
UMA Fairs Ground, Kampala, Ouganda.