(Agence Ecofin) - En Zambie, le gouvernement a réfuté la rumeur selon laquelle la Chine, à travers ses compagnies privées, voulait prendre le contrôle de la ZESCO, la compagnie nationale en charge de la fourniture électrique.
La nouvelle parue dans le media Africa Confidential, affirme que le pays a entamé des négociations dans ce cadre afin de pouvoir effacer des dettes contractées auprès de la Chine qu’il se trouvait incapable d’apurer. D’autres compagnies publiques telles que le média national ZNBC auraient déjà été récupéré par la compagnie chinoise Star Times.
« Le gouvernement affirme que les histoires relatives à la vente ou à la cession d’actifs publics tels que le média d’Etat ZNBC, l’aéroport International Kenneth Kaunda et la compagnie électrique ZESCO sont fausses. La migration digitale de ZNBC et les projets en développement à l’aéroport ne sont même pas encore achevés. Comment peut-on parler de défaut de paiement alors que la période de grâce des prêts n’est pas encore achevée ?», a répondu sur Twitter, Dora Siliya (photo), le porte-parole du gouvernement zambien.
Ce qui est qualifié de rumeur par la Zambie reflète l’inquiétude des autres pays et organisations internationales face à la montée en puissance de la Chine sur le continent. Ils craignent en effet que croulant sous le poids des dettes qui abondent depuis l’entrée en jeu de la diplomatie chinoise, les pays africains ne refassent l’objet d’une recolonisation, cette fois-ci économique.
Rappelons que dans le cas présent, si la Zambie perdait le contrôle de la ZESCO, ce serait l’ensemble de son économie, son secteur minier en l’occurrence qui échapperait à son contrôle.
Gwladys Johnson Akinocho