(Agence Ecofin) - Après les malversations internes, le déficit financier et celui électrique, l’Eskom doit ajouter une nouvelle ligne à ses problèmes. Les connexions illégales prennent de l’ampleur, fragilisant par la même occasion les infrastructures et les revenus de la compagnie.
Eskom, la compagnie électrique sud-africaine met en garde contre les raccordements illégaux, les compteurs falsifiés et l’achat d’électricité à des syndicats illégaux. Elle a récemment enregistré une augmentation des vols d’électricité dans les zones fortement peuplées.
Ce trafic entraîne une surcharge du système de distribution et des dommages aux infrastructures de l’entreprise. Les vols augmentent à un moment où l’entreprise est en crise financière et peine à répondre à la demande locale.
#InTheNews: Refrain from illegal electricity connections and meter tampering, says Eskom https://t.co/XoLYu8sGlH via @IOL
— Eskom Hld SOC Ltd (@Eskom_SA) June 14, 2021
Selon l’entreprise, les branchements illégaux lui coûtent des millions de dollars chaque année. « Nous appelons tous nos clients à faire ce qu’il faut. Ils doivent payer l’électricité qu’ils consomment, s’assurer qu’ils achètent des bons d’électricité auprès de vendeurs légaux et arrêter de contourner et de trafiquer leurs compteurs », a déclaré Monde Bala directeur du groupe Eskom Distribution.
L’entreprise prévoit de remplacer les transformateurs uniquement si les connexions illégales sont supprimées. Elle prendra cette mesure si ses actifs sont endommagés à cause des connexions illégales. En outre, selon le responsable, les compteurs domestiques doivent également être vérifiés afin de garantir que la reconnexion est sans danger.
Le directeur du groupe Eskom précise que l’entreprise collabore avec les organismes chargés de l’application de la loi pour mettre fin aux vols d’électricité.
Gwladys Johnson Akinocho
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