(Agence Ecofin) - Début novembre, s’est tenue en Inde, Diwali, une fête traditionnelle qui entraine chaque année la fermeture des ateliers de taille de diamants. De Beers a néanmoins pu compter sur le marché américain.
Le groupe De Beers, actif dans l’exploitation de diamants dans plusieurs pays d’Afrique australe, a publié le 24 novembre ses résultats provisoires pour l’avant-dernier cycle de ventes de diamants de l’année 2021. La compagnie a écoulé pour 430 millions $ de pierres précieuses, contre 462 millions $ un an plus tôt et 492 millions $ pour le cycle 8 de 2021.
Cette contre-performance s’explique, apprend-on, par l’organisation début novembre du festival de Diwali en Inde, l’un des principaux marchés de diamants au monde. La célèbre fête hindoue entraine en effet chaque année la fermeture des ateliers de taille et de polissage, ce qui a un impact sur la demande des grossistes.
« Le sentiment reste positif grâce à la forte demande de bijoux en diamants de la part des consommateurs américains », indique néanmoins Bruce Cleaver, PDG de la compagnie. Il précise aussi que la situation devrait se répéter au cours du cycle 10 qui sera organisé dans quelques semaines, en raison de la fermeture des usines de taille en Afrique du Sud pendant les vacances de Noël. Les ventes devraient ensuite repartir à la hausse début 2022.
Quoi qu’il en soit, à l’heure de faire le bilan, il faut noter que De Beers a réalisé un chiffre d’affaires largement supérieur à celui de l’année dernière marquée par la pandémie de Covid-19 et son effet sur la demande mondiale de diamants. Le record pour une seule session de ventes a d’ailleurs été établi en début d’année avec 663 millions $, en plein rebond de la demande.
Emiliano Tossou
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