De Beers enregistre des revenus en baisse pour le cycle 8 de ventes de diamants bruts

(Agence Ecofin) - Sur les deux plus grands marchés mondiaux de la joaillerie, Etats-Unis et Chine, l’appétit pour les bijoux en diamants est en hausse cette année, soutenant les ventes du géant De Beers. Si ses revenus ont baissé pour cette session, ils représentent une hausse par rapport à l’année dernière.

De Beers Group, filiale du géant minier Anglo American spécialisée dans l’extraction et le négoce de diamants en Afrique australe, a publié le 20 octobre les résultats provisoires de sa huitième session de ventes de diamants pour le compte de l’année 2021. Elle a enregistré un chiffre d’affaires de 490 millions $, ce qui représente une baisse par rapport au cycle précédent, une première depuis mai.

Cependant, cette performance reste 5 % au-dessus de celle enregistrée pour la même période l’année dernière, alors que les ventes de diamants repartaient à la hausse après la crise liée au coronavirus. C’est le signe d’un marché qui s’est « totalement remis de la pandémie », comme l’affirme le russe Alrosa dans son rapport annuel sur le marché de l’investissement dans le diamant. Selon cet autre géant du marché, les ventes de bijoux devraient ainsi dépasser 90 milliards $ cette année, en hausse de 23 % en glissement annuel, portées par les Etats-Unis et la Chine.

« Alors que le secteur du diamant se prépare pour la période clé des fêtes de fin d’année et que la demande des consommateurs américains pour les bijoux en diamant continue d’enregistrer de bons résultats, nous avons constaté une nouvelle demande robuste de diamants bruts lors du huitième cycle de vente de l’année », confirme de son côté Bruce Cleaver, PDG du géant De Beers.

Alrosa says diamond sector “fully recovered” from pandemic hit https://t.co/FSViAfgwd2 pic.twitter.com/Q7mKARrisd

— Cecilia Jamasmie (@CeciliaJamasmie) October 19, 2021

Pour rappel, les sept premières sessions de ventes de l’année ont rapporté plus de 3,5 milliards $, dont 522 millions $ au cours du précédent cycle. La compagnie qui exploite des mines en Afrique du Sud, au Botswana et en Namibie doit encore organiser deux cycles en 2021.