(Agence Ecofin) - En décembre 2021, De Beers a soumis une demande pour des permis d’exploration en Angola. Encouragée par l’amélioration du cadre réglementaire, la compagnie souhaitait effectuer son retour dans l’exploitation du diamant, près de 10 ans après y avoir arrêté ses dernières activités de prospection.
Le producteur de diamants De Beers, filiale de la holding britannique Anglo American, a annoncé le mercredi 20 avril la signature de deux contrats d’investissement minier avec le gouvernement angolais. Ils portent, apprend-on, sur des licences pour l’exploration et l’exploitation de diamants dans le nord-est du pays pendant 35 ans.
« La signature de ces contrats représente une étape importante dans notre nouveau partenariat avec l’Angola reposant sur un désir mutuel de construire un secteur diamantaire florissant qui apporte des avantages socio-économiques significatifs aux citoyens angolais », a commenté Bruce Cleaver, PDG de la compagnie.
Ces accords marquent en effet le retour officiel du groupe dans le pays, 10 ans après les dernières activités de prospection. Elles devraient reprendre cette année sur les licences obtenues auprès du gouvernement, avec l’objectif de lancer l’exploitation assez vite en cas de découverte de gisements économiquement viables.
Pour Luanda, qui met en œuvre depuis quelques années une stratégie visant à accroitre l’importance des diamants dans l’économie, tant au niveau des recettes générées en exportations que de l’implication des locaux dans la taille et le polissage, l’arrivée de la filiale d’Anglo American peut être une aubaine.
Leader dans la production mondiale de diamants aux côtés du russe Alrosa (déjà actif dans le pays), De Beers est présent dans quatre pays africains, dont le Botswana, premier producteur de diamants du continent.
Emiliano Tossou
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