(Agence Ecofin) - L’année 2021 a été marquée par l’entrée en production de Kamoa-Kakula. En attendant de devenir la deuxième plus grande mine de cuivre au monde dans quelques années, le complexe a fait mieux que prévu et 2022 s’annonce encore meilleure.
En RDC, Ivanhoe Mines a publié le 10 janvier les résultats opérationnels obtenus à son complexe de cuivre Kamoa-Kakula pour le compte de l’année écoulée. Entré en production commerciale le 1er juillet, l’actif a livré 105 884 tonnes de concentré de cuivre en 2021, dépassant les prévisions les plus optimistes de 92 500 à 100 000 tonnes.
In resource investing, go for the deposits & teams, not the best jurisdiction.
— Alexander Stahel (@BurggrabenH) January 10, 2022
Take @IvanhoeMines_ in DRC (oops!). But boy do they deliver in ramping up “big mining”. They exceeded guidance with 105ktpa of Cu in 2021 & now guide to triple that in 2022 (290-340k).#Copper pic.twitter.com/ytC6eqqXgH
Pour 2022, première année d’exploitation complète du projet, Ivanhoe et son partenaire Zijin Mining veulent tripler la production, avec une fourchette prévisionnelle de 290 000 à 340 000 tonnes de concentré de cuivre. Il faut souligner que cet optimisme est fondé sur la réussite des plans de développement du complexe, notamment l’achèvement au deuxième trimestre de la phase 2.
« La phase 2 de notre extension reste très en avance sur le calendrier et nous sommes en bonne voie pour doubler notre production annualisée de cuivre à plus de 400 000 tonnes à partir du début du deuxième trimestre 2022, ce qui propulsera Kamoa Copper parmi les dix plus grandes mines de cuivre du monde », indique Robert Friedland, coprésident exécutif d’Ivanhoe Mines.
À terme, rappelons que le complexe devrait produire environ 800 000 tonnes de concentré, devenant ainsi la deuxième plus grande mine de cuivre au monde. C’est une source de revenus importante pour l’Etat congolais et ses propriétaires ont même lancé la construction de la plus grande fonderie d’Afrique, afin de soutenir les ambitions de Kinshasa en rapport à la transformation locale des minéraux.
Emiliano Tossou
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