(Agence Ecofin) - Sandfire a pris sa décision sur le développement du projet T3 au Botswana. Convaincu par d’excellentes prévisions financières, le Conseil d’administration a donné son accord pour la construction de cette mine de cuivre, d’un coût global de 259,3 millions $.
Le Conseil d’administration de Sandfire Resources, compagnie minière active dans l’exploration au sein de la ceinture de cuivre du Kalahari, a avalisé le développement du projet T3 au Botswana. Cette décision d’investissement s’appuie sur les résultats de l’étude de faisabilité publiée le 1er décembre par la société, et qui prévoit la livraison de 331 727 tonnes de concentré de cuivre sur la durée de vie de la mine estimée à 12,5 ans.
Il faut aussi souligner que le profil économique du projet a également motivé l’approbation des dirigeants, car Sandfire table sur des revenus totaux de 2,44 milliards $, avec un EBITDA de 987 millions de dollars. La valeur actuelle nette avant impôts, 316 millions $, est tout aussi intéressante, de même que le taux de rentabilité interne estimé à 25%.
Pour concrétiser ce potentiel, il faudra néanmoins consentir à un investissement minimum de 259,3 millions $, récupérables en 3,8 ans. Les fonds serviront notamment à la construction d’une usine avec une capacité de traitement annuelle de 3,2 millions de tonnes. Cette performance pourra même être améliorée pour atteindre 5,2 millions de tonnes par an, en cas de mise en valeur des gisements satellites du projet.
« Le plus important pour nous, ce sont les étapes clés de la croissance qui, nous en sommes convaincus, seront franchies peu après le démarrage de la production au début de 2023», explique Karl Simich (photo), PDG de la compagnie.
Pour rappel, T3, désormais projet Motheo, héberge aussi de l’argent et est situé au sein de la vaste concession minière de Tshukudu détenue au Botswana par Sandfire Resources.
Emiliano Tossou
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