La Bourse de Toronto valide l’acquisition par Eco Atlantic des actifs d’Azinam en Afrique australe
(Agence Ecofin) - En janvier, Eco Atlantic avait annoncé son projet de s’offrir un ensemble d’actifs détenus par Azinam en Afrique du Sud et en Namibie. Un accord a ensuite été paraphé entre les deux sociétés, sous réserve de validation finale par la Bourse de TSX.
Le lundi 28 mars, la société Eco Atlantic a annoncé la finalisation de la transaction relative à l’acquisition du portefeuille d’actifs de la société Aziman, en Afrique du Sud et en Namibie. L’opération était soumise à l’approbation de la Bourse de Toronto (TSX) qui a accordé son feu vert.
Eco Atlantic détient désormais l’entièreté des actifs d’Azinam. Ceux-ci représentent, pour ce qui est de l’Afrique du Sud, d'abord, 50 % d’intérêt opérationnel sur le bloc 2B. Il s’agit aussi d’une participation de 20 % dans le bloc offshore 3B/4B.
Du côté de la Namibie, Eco Atlantic détient maintenant un intérêt opérationnel dans la totalité des blocs pétroliers où Azinam était partenaire à savoir les licences d’exploration pétrolière (PEL) n° 97 (54,3%), n° 98 (56,7%) et n° 99 (47,2%). Celles-ci viennent s’ajouter au permis PEL n°100 qu’Eco Atlantic opère déjà avec une participation de 85 %.
Pour Aziman, la transaction consiste à entrer dans le capital d’Eco Atlantic dont elle va détenir maintenant 16,5 % de participation.
Par ailleurs, Eco Atlantic a indiqué qu’elle attend de recevoir une notification officielle du gouvernement sud-africain quant à ce transfert de contrôle. Celle-ci devrait intervenir dans « pas longtemps », assure la société.
Rappelons que le forage d’un premier puits sur le bloc sud-africain 2B a été annoncé pour le second semestre de cette année. Les travaux préliminaires de l’opération sont en cours pendant que la société évalue en même temps le potentiel prospectif du bloc 3B/4B, situé sur le même trend.
A terme, Eco Atlantic envisage de développer dans ces deux pays des opportunités pétrolières notamment, qui vont profiter à l’industrie régionale et stimuler la croissance économique dans ces pays.
Abdel-Latif Boureima
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