Delek Drilling définit une nouvelle stratégie opérationnelle et lorgne des intérêts au Maroc
(Agence Ecofin) - Delek Drilling qui est devenue NewMed Energy, veut profiter du contexte de la transition énergétique et des besoins qu’il implique pour renforcer sa production de gaz, produire des énergies plus propres, dont l’hydrogène bleu et élargir son empreinte régionale.
Le producteur de gaz Delek Drilling (désormais NewMed Energy), a annoncé le mardi 22 février, qu’il envisage d’acquérir un important permis d’exploration au large du Maroc et de s’étendre le long de la chaine de valeur énergétique dans le pays, y compris dans les énergies renouvelables.
L’entreprise s’investira, comme dans les eaux israéliennes, dans la production de gaz naturel et compte s’en servir pour produire de l’hydrogène bleu. Elle prévoit également de s’investir dans le développement de technologies de capture du carbone.
« Nous aspirons à être un leader dans l’industrie des énergies alternatives, principalement la production d’hydrogène bleu à partir du gaz naturel, ainsi que la capture du carbone et l’entrée dans les énergies renouvelables. Nous continuerons d’être un point d’ancrage énergétique clé dans la région, dans le but de donner à nos investisseurs à la fois un rendement de dividende stable et de la croissance », a commenté le PDG de la société, Yossi Abu (photo).
La société maintient que ses actifs israéliens resteront au cœur de son activité et qu’elle travaille d’ailleurs à poursuivre le développement des réservoirs de Leviathan et d’Aphrodite, parallèlement au lancement de l’exploration et de la production de gaz naturel dans d’autres pays du Moyen-Orient.
Le champ Leviathan a démarré fin 2019. La première phase de développement du site a une capacité de 1,2 milliard de pieds cubes de gaz par jour. L’expansion entraînera un quasi-doublement de cette production à 2,1 milliards de pieds cubes par jour. Le gaz devrait suivre le chemin existant des approvisionnements avec pour premier point de chute la satisfaction des besoins domestiques puis les exportations vers la Jordanie et la liquéfaction en Egypte. Une décision finale d’investissement devrait être prise avant la fin de cette année.
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