(Agence Ecofin) - L’unification de deux champs pétroliers est le meilleur mécanisme pour assurer la récupération maximale de ressources de manière efficace et empêcher un forage compétitif qui pourrait endommager le trend que partagent les deux périmètres.
La semaine dernière, la société pétrolière ghanéenne Springfield E & P a publié un communiqué dans lequel elle accuse le producteur italien Eni d’être la partie non coopérative dans les négociations visant à unifier les champs Afina et Sankofa, situés en mer.
Pour rappel, en avril 2020, le gouvernement ghanéen a intimé l’ordre à ces deux entreprises de combiner leurs deux champs qui, faut-il le rappeler, sont adjacents. Elles avaient alors 120 jours pour mener des pourparlers dans ce sens.
Springfield a assuré que depuis la date de la publication de la directive officielle, elle a mené plusieurs rounds de pourparlers avec différentes institutions gouvernementales, mais qu’Eni ne s’est jamais présentée à la table des négociations.
« Eni est la seule partie non coopérative dans ce processus. Nous espérons que la société traduira ses déclarations en actions en venant à la table des discussions afin de permettre aux parties de mener à bien le processus », a fait savoir la société dans sa note.
Face au retard constaté jusque-là, certains groupes de réflexion ont affirmé dans divers articles que le pays perdait des millions de dollars et demandent des actions urgentes pour relancer le processus et/ou sanctionner les parties lentes.
Pour rappel, le gouvernement avait menacé de retirer les deux blocs aux deux compagnies si les négociations n’étaient pas bouclées dans les 120 jours qui ont suivi la publication de la directive. Eni produit déjà des hydrocarbures sur Sankofa et Springfield a découvert un vaste gisement de pétrole sur Afina.
Olivier de Souza
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