(Agence Ecofin) - Au Ghana, le développement des cultures arboricoles est une priorité pour les autorités. Dans ce sous-secteur, la filière anacarde est l’un des principaux moteurs.
Au Ghana, la Bourse des matières premières (GCX) envisage d’inscrire la noix de cajou brute sur sa plateforme commerciale, rapporte le quotidien local Graphic online le 5 juin.
Dans le cadre de cette ambition, la bourse a organisé le 30 mai dernier à Accra conjointement avec le Programme alimentaire mondial (PAM), une assemblée réunissant les principaux acteurs de la filière ghanéenne de la noix (agrégateurs, institutions financières, opérateurs d’entrepôts entre autres) pour mettre en place un modèle de commercialisation durable.
D’après Robert Dowuona Owoo, directeur des opérations du GCX, la noix de cajou devrait être commercialisée à travers un modèle de vente aux enchères en s’appuyant sur les résultats concluants d’un projet pilote lancé en 2021.
« Nous avons piloté le commerce du cajou en 2021 en commençant par 50 tonnes et en augmentant les volumes en 2022. À la suite de ce projet pilote, il a été constaté que les acheteurs étaient disposés à participer activement au commerce du cajou sur la plateforme GCX en raison de la nature structurée du marché et des processus de règlements sécurisés », explique le responsable.
Une fois intégrée officiellement à la plateforme, la noix de cajou deviendra le 6ème produit agricole commercialisé par le GCX après le maïs, le riz, les graines de sésame, le sorgho et le soja, depuis son entrée en service en 2018.
Au Ghana la production de noix de cajou tourne autour de 70 000 tonnes par an. Dans l’ex-Gold Coast, la matière première a été la deuxième source de revenus d’exportations non traditionnels après la pâte de cacao, en générant des recettes de 294 millions $ en 2022, selon les données officielles.
Stéphanas Assocle
Lire aussi :
Barcelona, Espagne - Safer Food, Better Health