(Agence Ecofin) - Le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) a lancé récemment un projet visant à simplifier les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) appliquées aux produits alimentaires et agricoles pour une facilitation des échanges entre les pays du bloc régional.
Ces dispositions comprennent notamment les interdictions à l’exportation, les autorisations, les limites de tolérance, les exigences en matière d’hygiène et les procédures de mises en quarantaine.
D’un coût global d’environ 464 000 $, le projet concernera principalement le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, l’Ethiopie et le Malawi. Il sera financé à près de 390 000 $ par le Fonds pour l'application des normes et le développement du commerce (STDF) de l’OMC.
L’initiative sera mise en œuvre dans le cadre de l’Etablissement de priorités dans les investissements dans le domaine SPS pour l'accès aux marchés (P-IMA), un outil développé par la STDF.
Elle devrait notamment sensibiliser les responsables politiques et les acteurs privés aux avantages du renforcement des capacités, améliorer les processus nationaux de prises de décision ainsi que la planification dans le domaine SPS pour un commerce transfrontalier fluide.
« Près de 70 % des obstacles techniques au commerce dans la région comprennent les barrières techniques au commerce et les mesures SPS. Si ces difficultés ne sont pas relevées, nos pays auront du mal à tirer profit des accords méga-régionaux comme l’accord tripartite et l’accord de libre-échange continental », explique Thierry Kalonji, directeur pour l’Agriculture et l’Industrie du COMESA.
Espoir Olodo
Meknès, Maroc.