(Agence Ecofin) - Le directeur général de l'Europe, au ministère algérien des Affaires étrangères, Mohamed Haneche, a déclaré, en marge du Forum d'affaires algéro-britannique qui se tient du 25 au 27 février 2020 à Alger, que l’Algérie souhaite conclure un accord de coopération post-Brexit avec le Royaume-Uni.
Selon Mohamed Haneche, « cette nouvelle signature devrait aboutir à un accord gagnant-gagnant en vue du renforcement des relations entre les deux pays, tout en précisant qu'il doit inclure l’amélioration du flux des investissements dans les deux sens, les volets politique et sécuritaire ainsi que la mobilité entre les deux pays afin de permettre notamment aux hommes d'affaires et étudiants de voyager sans difficulté ».
Evoquant les secteurs prioritaires en matière d’investissements en Algérie, le directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), Abdelkrim Mansouri, a, pour sa part, souligné que « des investissements conséquents doivent être déployés dans les domaines de l'agriculture et du développement rural, l'industrie et les mines, les nouvelles technologies et le numérique, la santé et la gestion des hôpitaux, ainsi que l'environnement et les énergies renouvelables ».
Pour l'ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie, Barry Lowen, « la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne est une "opportunité" pour le développement des relations commerciales de ce pays avec l'Algérie dans beaucoup de secteurs ».
Selon l’ANDI, les investissements du Royaume-Uni en Algérie comprennent actuellement 13 projets d'une valeur globale de 40 millions $.
En 2019, l'Algérie était le deuxième fournisseur africain du Royaume-Uni avec 2,3 milliards $, après l'Afrique du Sud.
André Chadrak
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