(Agence Ecofin) - Les échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne (UE) ont connu une progression importante de l’ordre de 1418 milliards FCFA (environ 2,16 milliards d’euros), a révélé le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly (photo).
C’était à l’occasion du lancement de la stratégie de mise en œuvre de l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’UE et la Côte d’Ivoire, ce 31 octobre à Abidjan. « Les volumes globaux des échanges de la Côte d’Ivoire avec l’UE ont évolué de 2800 milliards de FCFA (environ 4,26 milliards d’euros) en 2011 à 4218 milliards de FCFA (environ 6,43 milliards d’euros) en 2016, soit une progression de 50,6% » a déclaré le Premier ministre ivoirien.
Pour Amadou Gon Coulibaly, ce niveau d’échanges devrait encore se renforcer en profitant des opportunités offertes par l’accord intérimaire conclut avec l’UE. « L’APE intérimaire signé en 2008 et ratifié en 2016 a marqué le début d’une nouvelle étape dans nos relations économiques » a-t-il fait remarquer.
Se déclinant en 25 mesures regroupées en cinq axes, la stratégie de mise en œuvre de l’APE entre l’UE et la Côte d’Ivoire, vise essentiellement l’amélioration de la compétitivité, ainsi que l’accroissement de la capacité de production, de transformation et d’exportation des produits agricoles ivoiriens.
« L’APE est particulièrement attendu dans les secteurs agro-industriels. L’objectif visé est d’accroître la transformation locale de la production agricole majeure, notamment le cacao, l’anacarde et l’hévéa. L’APE peut être pour la Côte d’Ivoire, qui ambitionne de devenir un pays émergent à l’horizon 2020, un instrument de la croissance économique et du développement » a soutenu Amadou Gon Coulibaly.
Par ailleurs, en plus du volet agricole, les autorités ivoiriennes espèrent que la mise en œuvre de cet accord pourrait également être avantageux, en termes de délocalisation d’entreprises européennes vers la Côte d’Ivoire. « L’APE pourrait favoriser la délocalisation et l’implantation en Côte d’Ivoire d’entreprises étrangères européennes et de pays tiers » estime le Premier ministre ivoirien.
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