(Agence Ecofin) - En Afrique de l’Ouest, la production de cacao est essentiellement le fait du Ghana et de la Côte d’Ivoire. Dans ces deux pays, la campagne intermédiaire bat son plein.
Au Ghana, la commercialisation du cacao connaît une bonne dynamique. Dans son dernier rapport sur le marché global de la fève publié le 25 avril, l’Organisation internationale du cacao (Icco) indique que les arrivées de cacao classées et scellées (G&S) ont atteint 566 846 tonnes au 9 mars dernier, pour le compte de la saison intermédiaire 2022/2023 ayant débuté en octobre dernier.
?Our March 2023 Monthly #Cocoa Market Report is out!
— International Cocoa Organization (ICCO) (@IntlCocoaOrg) April 25, 2023
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Le volume annoncé est en hausse de 18 % par rapport au stock évalué un an plus tôt à la même période. Cette progression de l’ex-Gold Coast contraste avec l’atonie des arrivées de cacao dans les ports ivoiriens. Au 31 mars, le volume de fèves débarqué dans les débouchés d’exportation de la nation éburnéenne a chuté de 89 000 tonnes par rapport à l’année précédente.
Globalement, l’Icco estime que la performance du Ghana a contribué à compenser la baisse de régime du côté ivoirien. Au total, les deux leaders mondiaux de l’offre auront enregistré des arrivées de cacao d’environ 2,35 millions de tonnes sur la première moitié de la saison 2022/2023, soit un niveau quasiment stable d’une année sur l’autre.
Alors que la campagne intermédiaire suit son cours, plusieurs observateurs tablent sur une reprise des arrivées du côté ivoirien et une poursuite de la tendance positive au Ghana. Il faut noter que durant la petite traite, le Conseil du Café-Cacao (CCC) et le Cocobod ont opté pour des reconductions des tarifs appliqués durant la saison principale.
En Côte d’Ivoire, le kilogramme de cacao coûte 900 Fcfa (soit 1 507 $ pour la tonne) alors qu’au Ghana, la tonne de fèves s’échange à 12 800 cédis (1 206 $).
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