(Agence Ecofin) - Au Ghana, le maintien du prix au producteur pour le compte de l’année cacaoyère 2017/2018 pose un réel casse-tête financier. D’après les propos de Ken Ofori-Atta (photo), ministre ghanéen des Finances, rapportés par Bloomberg, le pays ne peut se permettre de reconduire le tarif de l’année dernière (7 600 cedis) durant la prochaine campagne dans un contexte marqué par la chute des cours de la matière première, liée à la surabondance de l’offre.
« Je pense que cela n’est pas viable. Nous devons choisir entre subventionner la production ou réduire le prix, une décision qui est très difficile. Nous devons y réfléchir», a indiqué le responsable qui doit rencontrer le régulateur de la filière en prélude à l’annonce, en novembre prochain, du budget exercice 2018 du gouvernement.
Pour rappel, la campagne cacaoyère 2017/2018 devrait s’ouvrir demain. Le cacao contribue pour environ 7% du PIB du Ghana et génère environ 30% des recettes d’exportation.
Espoir Olodo
Meknès, Maroc.