(Agence Ecofin) - La hausse des créances en souffrance des banques de la Cemac se poursuit. Un rapport de la Beac révèle qu’elles ont crû de 6,3% entre 2016 et 2018, avec une forte proportion de créances impayées (72%).
Dans son rapport sur la stabilité financière dans la Cemac en 2018, qui vient d’être rendu public, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) révèle que le niveau de créances en souffrances dans le portefeuille des banques de cet espace communautaire a crû de 6,3% entre 2016 et 2018, passant de 14,9 à 21,2% des crédits bruts.
« Cet accroissement concerne plus les créances impayées (72,7 %), les créances immobilisées (45,1 %) et, dans une moindre mesure, les créances douteuses (14,3 %) », souligne le rapport susmentionné.
Pour rappel, le niveau élevé de créances en souffrance dans les banques de la zone Cemac est porteur de désamour entre les établissements de crédit et les emprunteurs. Pour se prémunir de tout risque, les établissements de crédit exigent souvent aux emprunteurs des garanties jugées exorbitantes, en plus des taux d’intérêt élevés. Toute chose qui limite l’accès au crédit dans cet espace communautaire.
BRM
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