(Agence Ecofin) - Les rencontres sportives sont devenues, à un certain niveau d’audience, des contenus d’intérêt public. Par conséquent, les organisateurs de compétitions privilégient un peu plus les diffuseurs garantissant l’accessibilité plutôt que de simplement choisir le plus offrant.
La FIFA a lancé ce 26 janvier deux appels d'offres pour les droits de diffusion, pour l’Afrique subsaharienne, de la coupe du monde masculine 2022 et de la coupe du monde féminine 2023. La procédure de sélection de l’organisation faitière du football mondial lui permettra de sélectionner les meilleurs diffuseurs pour s’assurer que la compétition soit accessible dans la région.
Il faut rappeler que la FIFA n’avait pas hésité à diffuser les matchs du tour préliminaire du mondial 2022 gratuitement sur son site et sur YouTube. S’il semble impossible que cela soit le cas pour les compétitions elles-mêmes, cela montre à quel point l’accessibilité est un critère important pour une compétition regardée partout dans le monde. Dans certains pays, on parle même de contenu audiovisuel d’intérêt public. Cela donne une indication sur les potentiels candidats que pourrait choisir la FIFA.
Concernant les droits en clair, il y a de fortes chances qu’ils soient octroyés à l’Union africaine de radiodiffusion qui rassemble presque tous les diffuseurs nationaux des pays couverts par les droits. Au niveau des plateformes payantes, la concurrence sera rude entre MultiChoice et StarTimes pour les territoires anglophones, tandis que dans la zone francophone, Canal + part favori.
Les diffuseurs intéressés doivent contacter la FIFA par mail au SubSaharaMediaRights@fifa.org et envoyer leur dossier de candidature au plus tard le mardi 23 février 2021 à 10h00 CET.
Servan Ahougnon
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