(Agence Ecofin) - Selon la radio Europe 1, la Caisse nationale d’assurance sociale (CNAS) algérienne doit à la France 600 millions d’euros au titre de la prise en charge de patients algériens dans les hôpitaux français. Ce montant équivaut à 10% du déficit annuel de l’assurance maladie en France de 6 milliards d’euros (579 milliards de dinars algériens). Avant le gel de la prise en charge des patients algériens, les structures de soins et l’assurance maladie française prodiguaient des soins aux patients algériens dont les coûts étaient refacturés à la CNAS pour remboursement.
Contacté par le site Tout Sur l’Algérie, un haut responsable de la CNAS, qui souhaite rester anonyme, juge ce chiffre « fantaisiste, irréaliste. C’est de la folie ! (…) J’ai discuté ce matin avec un haut responsable de la sécurité sociale française, qui m’a affirmé que le chiffre de 600 millions n’émanait pas de son institution et qui promet de rectifier le tir ». Il évoque pour sa part une dette cumulée auprès des hôpitaux français de « 20 millions d’euros », 15 millions pour l’APHP (Assistance publique des hôpitaux de Paris) et le reste auprès des hôpitaux de Lyon et de Marseille. Le responsable « défie les autorités françaises et les hôpitaux de confirmer ce chiffre avancé ce matin par la presse française ». Pour lui, ce débat n’est que « polémique » à l’aube de l’élection présidentielle française.
Un Fonds national de réserves des retraites (FNRR) financé essentiellement par l’affectation de 2% du produit de la fiscalité pétrolière, ainsi que Fonds national de sécurité sociale (FNSS) complètent le dispositif de financement.
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