(Agence Ecofin) - Au Kenya, l’agriculture devrait être l’un des principaux bénéficiaires des investissements étrangers durant la reprise post-coronavirus. Le secteur, pilier de l’économie du pays, a bien résisté jusqu’ici aux conséquences de la pandémie, facteur qui pourrait attirer les investisseurs.
Au Kenya, il faudra compter sur le secteur agricole pour une reprise de l’économie durant la phase post-coronavirus.
Se confiant à Bloomberg, George Asante, responsable des marchés pour les opérations régionales du groupe bancaire sud-africain Absa, estime que l’agriculture pourrait être en première ligne pour recevoir les investissements étrangers avec le secteur de la finance dès que les craintes liées à la pandémie seront dissipées.
Déjà indique le dirigeant, les activités agricoles ont été parmi les plus résilientes aux chocs économiques induits par la crise sanitaire. L’horticulture, l’une des principales branches de l’agriculture a ainsi vu ses recettes d’exportation progressé de 97 milliards de shillings à 101 milliards de shillings sur les 8 premiers mois de 2020 malgré les perturbations enregistrées sur son principal débouché, l’Europe.
A l’interne, Bloomberg indique que des entreprises du secteur comme le groupe agroindustriel Sasini et le négociant en café Eaagads Trading Limited ont réussi à tirer leur épingle du jeu à la Bourse de Nairobi (NSE) dont l’indice a pourtant chuté de 16 % depuis le début de cette année.
Il faut souligner globalement que la bonne santé du secteur agricole reste cruciale pour l’économie kenyane en raison de son importance. Valorisée à plus de 20 milliards $, l’agriculture fournit plus du tiers du PIB du Kenya et emploie environ 70 % de la population rurale.
En 2019, la croissance du secteur agricole a été de 3,6 % contre 6 % un an plus tôt en raison de mauvaises conditions météorologiques.
Espoir Olodo
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Meknès, Maroc.