(Agence Ecofin) - En Afrique, Madagascar est l’un des pays les plus exposés aux phénomènes climatiques extrêmes, dont la sécheresse. Cette situation, qui touche durement l’agriculture, contribue à rendre les ménages agricoles plus vulnérables.
À Madagascar, le président Andry Rajoelina a donné le 25 avril, le coup d’envoi de la construction d’un aqueduc dans la région du Grand Sud. Selon les informations relayées par Xinhua, les travaux de construction sont prévus pour durer une année. D’un coût total de 73 millions $, l’infrastructure s’étendra sur une longueur de 97 km pour conduire de l’eau potable et pour l’irrigation des terres à travers 60 villages répartis dans trois districts.
Dans les détails, la nouvelle infrastructure, une fois opérationnelle, devrait permettre à 500 000 personnes d’avoir un meilleur accès à l’eau potable et irriguer une superficie combinée de 80 000 hectares de terres agricoles à terme. Il est également prévu d’installer 120 points d’eau d’abreuvement pour le bétail au profit des éleveurs de la région.
Globalement, l’initiative s’inscrit dans le cadre des interventions prévues par l’exécutif pour lutter contre les conséquences dévastatrices de la sécheresse qui persiste depuis plus de 4 ans dans ladite zone. Le Programme alimentaire mondial (PAM) estime d’ailleurs que ce phénomène climatique met actuellement en péril la sécurité alimentaire et nutritionnelle de plus de 1,47 million de personnes dans cette partie du pays.
Rappelons que sur la Grande Ile, le secteur agricole contribue à hauteur de 24 % au PIB et emploie environ 64 % de la population active.
Stéphanas Assocle
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Meknès, Maroc.