(Agence Ecofin) - En Côte d’Ivoire, les produits vivriers occupent une place cruciale dans l’alimentation des ménages avec d’importantes opportunités d’investissement.
En Côte d’Ivoire, l’exécutif a procédé le 15 décembre dernier au lancement d’un fonds à coût partagé d’une valeur de 135 milliards Fcfa (219 millions $) en soutien à la mise en œuvre du Projet de développement des chaînes de valeurs vivrières (PDC2V).
Financé par la Banque mondiale (BM), ce projet vise notamment la promotion du développement d’une agriculture durable, compétitive, résiliente et génératrice de revenus et s’inscrit dans le cadre du Programme national d’investissement agricole de deuxième génération (PNIA 2).
Selon Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, l’enveloppe servira pour l’essentiel à subventionner plus de 400 sous-projets de promoteurs individuels, de groupements ou de coopératives, structurés ou non, et plus de 150 petites et moyennes entreprises (PME) agricoles opérant dans les chaînes de valeur des cultures vivrières.
Les interventions porteront entre autres sur les sous-secteurs du manioc, des produits horticoles et de l’aquaculture. En dehors de cet appui financier, les opérateurs bénéficieront d’un accompagnement technique et consultatif en vue d’améliorer l’accès aux marchés d’écoulement pour leurs produits.
En Côte d’Ivoire, le secteur agricole contribue à hauteur de 21 % au PIB et emploie environ 40 % de la population active selon les données de la Banque mondiale.
Stéphanas Assocle (Stagiaire)
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