(Agence Ecofin) - Comme de nombreux pays africains, le Kenya n’arrive pas encore à produire suffisamment d’engrais pour satisfaire sa consommation. Alors que la demande en fertilisants augmente, le pays multiplie les initiatives pour faire face à son déficit.
Initialement prévue pour décembre 2020, l’ouverture de l’unité de fabrication d’engrais basée dans le comté kenyan de Nakuru sera finalement effectuée en avril. Les travaux de construction entamés depuis 2015 par Fertiplant East Africa, filiale de la compagnie Mea Fertilizers ont nécessité un investissement global de 3 milliards de shillings (27,3 millions $). L’usine est dotée d’une capacité de production de 100 000 tonnes d’engrais NPK par an.
D’après Titus Gitau, directeur exécutif de Fertiplant, l’unité importera dans un premier temps les matières premières pour la fabrication d’engrais spéciaux pour le thé, le maïs, la canne à sucre, le café et la pomme de terre adaptés pour chaque région du pays.
La compagnie ambitionne de satisfaire plus d’un million de producteurs locaux avec ses produits et compte aussi exporter vers des pays voisins comme l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi.
Plus globalement, ce projet devrait contribuer à la réduction du déficit qu’enregistre la première économie d’Afrique de l’Est en engrais et qui entretient les importations. Il a été financé notamment par la Société financière internationale (SFI), le groupe bancaire NCBA et la société financière néerlandaise Oikocredit.
Pour rappel, le Kenya consomme annuellement 500 000 tonnes d’engrais.
Espoir Olodo
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