(Agence Ecofin) - Au Kenya les pertes post-récolte concernent chaque année entre 30 et 40 % de la production agricole. Face à cette situation, les autorités ont lancé des initiatives pour stimuler les investissements sur le segment de l’entreposage.
Au Kenya, le négociant américain de produits agricoles Cargill a déposé une requête auprès du Conseil d’administration du Système d’entrepôts certifiés (WRS) pour installer des entrepôts de stockage de matières premières agricoles. C’est ce qu’a révélé Jane Ngige, présidente dudit conseil qui se confiait à Business Daily Africa le 5 avril.
Cette démarche de l’entreprise américaine intervient après l’annonce par la Société financière internationale (SFI) le 7 février dernier d’un programme d’https://www.agenceecofin.com/aide-au-developpement/1302-105471-kenya-la-sfi-debloque-2-millions-pour-appuyer-le-systeme-d-entreposage-des-denrees-de-baseappui technique et financier de 2 millions $. Cette initiative visait à renforcer le stockage et la conservation des matières premières agricoles à travers la stratégie WRS lancée officiellement par le gouvernement kenyan en janvier 2022.
« Depuis l’annonce de la SFI, nous avons constaté un grand intérêt de la part d’entreprises étrangères, en particulier en provenance d’Inde. Cargill est l’une de ces entreprises dont la demande est en cours de traitement », explique Mme Ngige. « L’intérêt ne vient pas seulement des entreprises étrangères, même au niveau local, nous avons constaté une augmentation des requêtes et nous avons inscrit un certain nombre d’entreprises pour la certification », ajoute la responsable.
Fondée en 1865, Cargill opère entre autres dans le secteur des grains et oléagineux, l’alimentation et les boissons, la nutrition animale, la cosmétique ou encore la bio-industrie. L’entreprise a enregistré une croissance de 23 % de son chiffre d’affaires à 165 milliards $ en 2022.
Stéphanas Assocle
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