(Agence Ecofin) - Namdeb Holding a déclaré jeudi qu’elle discute avec le gouvernement au sujet d’allégements fiscaux pour étendre ses activités terrestres d’extraction de diamants au-delà de 2023. La coentreprise entre l’État namibien et le groupe De Beers a indiqué qu’il ne lui est plus rentable de continuer à opérer sous le régime fiscal actuel.
« Bien que cela puisse être favorable ou viable pour les nouveaux exploitants de diamants, cela pourrait ne pas être favorable à un actif marginal vieillissant comme Namdeb. Je pense que l’on comprend son importance dans l’économie et en particulier en termes d’emplois affectés par la courte durée de vie restante », a commenté le DG Riaan Burger.
L’extraction de diamants en Namibie, qui a commencé en 1908, est le plus gros contribuable du pays et génère 20 % de ses recettes d’exportation. Namdeb paie actuellement une redevance de 10 % sur ses ventes et 55 % d’impôts sur ses bénéfices.
Selon le bilan d’Anglo American, compagnie mère de De Beers, les opérations terrestres de sa filiale namibienne ont produit 209 000 carats de diamants durant le premier semestre 2019, en baisse de 37 % en glissement annuel. L’entité, qui exploite également des opérations marines, a vendu plus tôt cette année sa mine de diamants Elizabeth Bay et les actifs marins associés à un consortium local.
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Accra, Ghana