(Agence Ecofin) - Si du côté de certains pays européens et asiatiques la course à la découverte des protocoles pour la 5G est déjà engagée, pour l’Association mondiale des opérateurs télécoms (GSMA) une définition exacte de cette nouvelle technologie pose encore problème. En effet, dans son rapport sur la 5G, GSMA ressort clairement les dissensions des groupes télécoms qui la composent au sujet de ce nouvelle génération de télécommunications par mobile.
Alors que certains opérateurs considèrent que la 5G doit être une fusion de la 2G, 3G et 4G qui donnera alors une performance plus grande, d’autres estiment que la 5G doit être une toute nouvelle technologie révolutionnaire, surpassant même la mise en commun des précédentes. Selon cette seconde conception de la 5G, huit critères doivent la définir. Mais deux parmi eux, le temps de latence de moins de 1 millième de seconde et une bande passante de plus d’1Gbps posent problème parce qu’ils semblent peu réalisables. Avec ces critères, la connexion se fera presque à la vitesse d’un battement de cil.
Autre point qui fait débat au sein de la GSMA, ce sont les cas d’utilisation de la 5G. Aujourd’hui, la 4G se montre largement appropriée pour presque tout. De l’internet mobile à la vidéoconférence. Il est clair qu’une technologie d’une envergure de la 5G ne pourra pas être destinée à des banalités. Sa capacité suppose l’accès à un grand nombre de données en un laps de temps réduit.
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