(Agence Ecofin) - D’ici 2020, le Maroc ambitionne couvrir 62% de ses besoins sucriers en faisant passer les superficies consacrées à la canne à sucre et à la betterave à 100 000 hectares. Pour y parvenir, le royaume a décidé de poursuivre dans la lancée des efforts qui lui ont permis de faire franchir à sa production le cap des 350 000 tonnes en 2013 et actuellement espérer atteindre les 500 000 tonnes.
Ainsi, différentes structures agissant dans le secteur sucrier du royaume ont récemment signées 3 conventions de partenariat portant sur des axes comme la recherche et le développement, l’accès des producteurs à des nouvelles technologies culturales, ou encore le développement de boutures certifiées.Revenant sur le détail de ces accords, le site d’informations Medias24 précise que le premier accord qui lie la Fédération interprofessionnelle marocaine du sucre (Fimasucre) à la Fédération nationale interprofessionnelle des semences et plants (FNIS) vise à « promouvoir la recherche et développement dans le domaine des semences de la betterave à sucre et mettre à la disposition de la filière sucrière toutes les solutions variétales permettant de faire face aux différents problèmes posés et à favoriser le benchmark».
Le second partenariat, lui, verra l’Union nationale des associations des producteurs des plantes sucrières du Maroc (UNAPPSM), le Crédit agricole du Maroc et Cosumar, « assurer le financement des agriculteurs ayant des contrats d’agrégation avec Cosumar et ses filiales à des avantages préférentiels».
Dans le cadre du troisième accord, la Sucrerie raffinerie de cannes (Surac), la Sucrerie nationale de betterave du Loukkos (Sunabel), l’Office régional de mise en valeur agricole du Gharb (ORMVAG) et l’Association des producteurs des plantes sucrières du Gharb (APPSG) agiront de concert afin de « renforcer la recherche et développement dans le domaine des plantes sucrières dans le périmètre du Ghrab».
Si le secteur sucrier marocain assure quelques 5000 emplois, directs et indirects, il reste encore confronté à des challenges comme la hausse du prix du fuel qui, depuis 2012, constitue un frein majeur au développement de la filière.
Meknès, Maroc.