(Agence Ecofin) - Dans le but de réduire les risque de sécurité et d’empêcher de nouveaux attentats sur son territoire, le gouvernement du Kenya demandé à ses voisins Ougandais, Rwandais et Burundais d’identifier leur abonnés aux télécoms et de créer une base de données auprès de tous leurs opérateurs à la téléphonie mobile. Selon les explications de Francis Wangusi, le directeur général de l’Autorité des communications du Kenya (CAK), des « élément criminels présents dans notre pays se procurent des cartes SIM non-enregistrées dans les pays voisins et les utilisent pour leur activités criminelles chez nous ».
Francis Wangusi s’exprimait ainsi lors de la rencontre des représentants du secteur des télécommunications des Etats membres du Northern Corridor Infrastructure, tenue le 24 septembre 2015 à Nairobi au Kenya. Ils échangeaient sur une harmonisation de leur législation sur la carte SIM. Le Kenya voudrait une collaboration télécom complète des pays membres de la sous-région d’Afrique de l’Est dans le secteur de la sécurité, à l’instar de celle qui a conduit au « One Area Network » ; le réseau télécom interconnecté d’Afrique de l’Est.
Parmi les voisins directs du Kenya, qui ont également un ou plusieurs opérateurs télécoms en commun, la Tanzanie est celui qui a déjà procédé à l’identification de ses abonnés aux télécoms. Le pays avait pris des précautions pour sa propre sécurité dès 2013.
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