(Agence Ecofin) - Dans une note publiée le 22 avril 2016, l’Autorité des communications du Kenya (CAK) a annoncé la fermeture de 39 entreprises privées de messagerie et courrier, ainsi que la révocation de leur licence d’exploitation. Elles sont accusées par le régulateur télécoms d’activité illégale. Francis Wangusi, le directeur général de la CAK, a expliqué que les raisons « de la révocation des licences est le non-paiement des droits de licence et la cessation de l'activité pour laquelle le permis a été accordé». Pour ce deuxième motif, le patron de la CAK indique que le régulateur a constaté que plusieurs entreprises ont abandonné le cadre de leur licence pour offrir d’autres services qu’elle ne couvre pas.
Selon standardmedia.co.ke, au second trimestre de l'exercice 2015/2016, le Kenya enregistrait un total de 2 117 opérateurs privés de messagerie et courrier, en concurrence avec la Société postale du Kenya qui compte actuellement 622 points de présence. En mars 2016, la CAK a révélé que près de 90% des entreprises de messagerie et courrier opérant dans le pays ne sont pas enregistrées. Elles représentent donc une concurrence déloyale dans le secteur postal national. Elles occasionnent une perte financière de plusieurs millions de shillings au gouvernement chaque année et un important casse-tête réglementaire.
Parmi les entreprises dont la licence a été révoquée, figurent Dial-a-Delivery, basée à Nairobi, ou encore Easylink Courier. Le régulateur télécoms a indiqué que d’autres entreprises, à l’instar de Royal Courier Services, Transworld Courier, Rift Valley Luxury Commuter Shuttle et Western Parcel Express Courier, pourraient également voir leur licence d’exploitation révoquée.
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