(Agence Ecofin) - Dans son dernier rapport sur la pénétration du mobile dans le pays, la Commission des communications du Kenya (CCK) l’a évalué à 78%. Ce chiffre a immédiatement suscité une vive contestation de la part des opérateurs télécoms qui le voit plus bas.
S’exprimant dans les colonnes du journal The Star, Jussi Hinkkanen, le vice-président de Nokia pour les relations d’entreprises en Inde, le Moyen-Orient et l’Afrique a expliqué que « le téléphone mobile sert maintenant comme PC à plusieurs personnes… Si l’on évalue celles qui sont utilisées dans les multiples appareils que peut détenir quelqu’un, le réel taux de pénétration du mobile est entre 31% et 35% ».
Selon les acteurs du secteur kenyan de la téléphonie mobile, le calcul du régulateur est faussé par le simple fait que plusieurs abonnés peuvent avoir plusieurs cartes SIM. Ce qui fait que le nombre d’abonnés qui sont détenteurs d’une carte SIM est en fait faible. À cela, il faut ajouter la taxe de 16% sur les appareils téléphoniques qui a des répercussions sur les investissements dans le secteur.
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