(Agence Ecofin) - Malgré toutes les oppositions qui se sont levées contre le projet d’amendement de la loi sur les films et publications, qui introduit la censure sur Internet, le Cabinet d’Afrique du Sud a donné son accord pour sa présentation devant le parlement. Justifiant sa décision, le Cabinet a expliqué que la modification de la loi sur les films et les publications de 1996 vise à l’adapter aux réalités technologiques actuelles.
Là où l’organisation Right2Know et ses partenaires, SOS Coalition et Freedom of Expression Institute and Association for Progressive Communications, voient une volonté du gouvernement de réduire la liberté d’Internet dans le pays, le Cabinet d’Afrique du Sud y voit plutôt une mesure de protection.
Selon le gouvernement, les modifications apportées à la loi sur les films et les publications visent, entre autres, à protéger les enfants d’une exposition à du contenu multimédia choquant et nuisible comme la pornographie, les discours haineux et racistes. Selon le Comité des films et publication, (FSB), le projet de loi renforce les devoirs imposés aux réseaux sociaux et fournisseurs de services Internet sur la protection du public lors de l'utilisation de leurs services.
Pour l’organisation Right2Know, le gouvernement tente, à travers l’amendement du projet de loi sur les films et publications, de se donner les pleins pouvoirs de police sur tout ce que regardent, écoutent et disent les sud-africains sur Internet.
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