(Agence Ecofin) - Au Congo, des journalistes ont manifesté devant le ministère de la Communication le 16 juillet 2014. Il s’agissait d’un énième mouvement d’humeur des journalistes pigistes et bénévoles que l’Etat du Congo utilisent. Ils ont entre 2 et 14 ans de service, n’ont jamais été recrutés et ne perçoivent pas de salaire.
Les journalistes pigistes et bénévoles ont cette fois-ci observé un sit-in et une grève de la faim parce qu’ils trouvent ridicule la cinquantaine de postes créés part l’Etat, alors que plus de 250 journalistes attendent d’être intégrés dans la Fonction publique congolaise. Après leur formation à l'université Marien-Ngouabi et dans des écoles professionnelles pour beaucoup, ils ont été recrutés et affectés, sans salaire, dans des organes et les médias de l’Etat : l'Agence congolaise d'information, la Radio et Télé-Congo, l'Imprimerie nationale, la Radio-Brazzaville, la Radio et Télé-Pointe-Noire, la Nouvelle République et le cabinet du ministère de la Communication.
« Depuis 2010, le ministère de la Communication n'a toujours pas de quota et pendant ce temps, on a recruté dans d'autres ministères, comme celui de l'Enseignement, de la Santé ou des Affaires sociales... Nous sommes là simplement parce qu'on réclame des postes budgétaires à l'État qui nous a formés », explique le président du collectif des journalistes pigistes et bénévoles, Herman Babiessa.
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