(Agence Ecofin) - Le Burkina Faso vient de se doter d’un Observatoire national des faits religieux (Onafar). Son rôle est de surveiller les contenus médiatiques à caractère religieux, afin d’aider le Conseil supérieur de la communication (Csc) à prévenir tout discours extrémiste. L’objectif est de préserver la coexistence pacifique entre les différentes religions pratiquées au Burkina Faso.
L’Onafar n’a pas vocation à sanctionner. Il étudie les dossiers qui lui sont soumis au sujet des faits et messages religieux. Il accompagne le Csc, organe étatique de régulation des médias et du secteur de la communication. L’Observatoire va également suivre l’application de la règlementation sur les pratiques cultuelles au Burkina Faso.
Le nouvel organe de surveillance comprend dix membres dont quatre issus de la Fédération des associations islamiques du Burkina (Faib), deux de la Fédération des Églises et des Missions évangéliques (Feme), deux de la Conférence épiscopale du Burkina. Le Csc et le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité envoient chacun un membre. L’Onafer est présidé par le père Jean-Baptiste Sanon.
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