(Agence Ecofin) - Le fournisseur d’accès Internet Bitflux Communications, adjudicataire de la licence de fréquence 2.3GHz en février 2014, n’a toujours pas démarré la commercialisation de l’accès au large bande aux populations. L'entreprise qui avait obtenu sa licence de la Commission des communications du Nigeria (NCC), après désistement de Globacom, s'était pourtant engagée à lancer ses activités en janvier 2015. Face à cette violation des engagements pris, le régulateur télécom demande à Bitflux Communications le démarrage de la commercialisation de cet accès à la large bande dont a besoin le pays, ou sinon l’entreprise en subira les conséquences.
Avant la vente aux enchères de la licence de fréquence de 2.3GHz, Omobola Johnson, la ministre nigériane des télécommunications, très soucieuse de la nécessité d’octroyer la licence de fréquence à une entreprise capable de lancer la commercialisation de l’accès au haut débit très rapidement, avait insisté sur le fait qu’aucune excuse ne serait tolérée en cas d’échec de l’adjudicataire à respecter les engagements pour lesquels cette facilité télécom lui sera attribuée.
La licence de fréquence 2.3GHz, comme le licence de fréquence 2.6GHz dont la vente aux enchères a été reportée, font partie des infrastructures critiques de communications dont dispose le gouvernement fédéral du Nigeria pour accroître le taux de pénétration du large bande dans le pays au cours des cinq prochaines années et accélérer la croissance financière du pays grâce au secteur des télécoms.
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