(Agence Ecofin) - L’Etat algérien avait déjà fixé les quotas de programmes sur les chaînes de télévision en activité dans le pays. Ces dispositions sont précisées dans le cahier des charges conçu pour les chaînes privées.
Ainsi, 60% au moins des programmes diffusés doivent être des programmes algériens produits en Algérie. Par ailleurs, chaque média doit s’engager à « respecter les normes techniques et artistiques de production des programmes universellement établies. »
Si la qualité des contenus préoccupe, l’Etat algérien oblige désormais les médias audiovisuels privés à former leur personnel. Ainsi, 2% des bénéfices devront servir à « des cycles de formation, de recyclage et de perfectionnement. »
Les quotas de publicité sont également fixés. Selon l’article 68, le « temps consacré à la diffusion de messages publicitaires ne peut être supérieur à 6 minutes par heure d’antenne en moyenne dans l’année ». Par ailleurs, chaque séquence publicitaire ne peut dépasser 3 minutes. Au cours de la diffusion des films et des œuvres audiovisuelles, il ne peut y avoir plus de 2 interruptions publicitaires. La publicité ne peut dépasser 3 minutes au cours d’un œuvre cinématographique.
Enfin, les chaînes de télévision ont l’obligation de publier leurs tarifs publicitaires ; le but étant d’instaurer « la transparence et l’égalité entre les annonceurs. »
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