Togo : des états généraux de la presse pour sauver le journaliste togolais de la précarité

(Agence Ecofin) - Des Etats généraux de la presse sur le thème « le pari de la professionnalisation ». L’évènement devrait avoir lieu entre mai et juin 2014. Ainsi en a décidé le gouvernement togolais. Selon la ministre de la Communication, Germaine Anaté Kouméalo, il s’agit « d’instaurer un dialogue direct entre les différentes parties prenantes en vue de favoriser, grâce à un examen lucide de la situation, l’émergence d’une presse de qualité qui pourra contribuer durablement à la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit ».

L’objectif c’est de parvenir à un renouveau de la presse togolaise. « Près d'un quart de siècle après l'avènement de la démocratie pluraliste dans notre pays, il apparaît aujourd'hui que la presse togolaise, en dépit des efforts multiformes, qui ont été déployés, n'a pas réussi, pour diverses raisons, à se professionnaliser suffisamment », relève la ministre.

Dans son rapport 2011- 2012, l'Observatoire togolais des médias (Otm) a constaté qu’au Togo, la presse privée togolaise « baigne dans une précarité généralisée », même si les médias privés « jouissent d'une liberté de ton ». L’Observatoire souligne la récurrence « des fausses nouvelles, des atteintes à la vie privée et des informations sensationnelles ainsi que des images choquantes ou horribles diffusées ou publiées ».

En 2012, le Togo comptait près de 200 journaux dont une quarantaine paraissant avec une certaine régularité. Il faut y ajouter 80 stations de radio et une douzaine de chaînes de télévision. Le paysage a évolué avec la création d’une presse cybernétique.

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