(Agence Ecofin) - Pour Aida Diongue, l’une des responsables de l'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie (ANACIM), El Nino est l’un des principaux facteurs expliquant le déficit pluviométrique actuellement enregistré par le Sénégal. « Le retard de l’hivernage s’explique par plusieurs phénomènes, notamment un retard dans l’établissement des configurations qui permettent d’avoir une bonne entrée d’humidité dans la région du Sahel et le phénomène ‘El nino’».
Après avoir indiqué que cette situation ne manquera certainement pas d’avoir « des conséquences énormes» sur des secteurs-clé comme l’agriculture ou encore l’élevage, la dirigeante a indiqué que « les dernières analyses montrent que les configurations qui permettent une bonne entrée de l’humidité et le développement des nuages commencent à se mettre en place. Il y a donc l’espoir d’avoir un hivernage bien installé à partir de la deuxième décade du mois d’août. » Cependant, souligne-t-elle, le retard accusé n’est plus rattrapable.
El Nino est le nom donné à un courant marin saisonnier localisé au large du Chili, du Perou et de l’Equateur et caractérisé par un réchauffement des températures de surface de la mer.
Aaron Akinocho
Meknès, Maroc.