L'AFC émet un billet inaugural dans le cadre de son programme mondial de bons à moyen terme

(Agence Ecofin) - L'Africa Finance Corporation (AFC) a annoncé, dans un communiqué publié le 17 août, avoir émis un billet inaugural de 20 millions de dollars d’une durée d'un an pour un investisseur institutionnel thaïlandais dans le cadre de son programme mondial de bons à moyen terme négociables (GMTN, Global medium term notes).

Les bons à moyen terme négociables sont des titres de créance d'une durée initiale supérieure  ou égale à un an, émis généralement par les établissements de crédit.

La Standard Chartered Bank a approché l'AFC au sujet de l'investisseur qui s'était dit intéressé par l'acquisition d'un billet dans le cadre du programme GMTN. Suite à plusieurs discussions, l'AFC, la SCB et l'investisseur se sont mis d'accord sur le prix du billet et les conditions de la transaction.

L'AFC a précisé qu’elle émettra un bon d'un an à taux fixe pour l'investisseur, après quoi elle conclura immédiatement une convention d'échange de taux d'intérêt avec la SCB afin de modifier son obligation de taux d'intérêt fixe au titre du billet en un taux d'intérêt variable.  «En tant que billet inaugural émis par l'AFC dans le cadre de son programme GMTN, cette transaction renforce d'une part la position financière sur laquelle l'AFC peut s'appuyer pour continuer à stimuler les investissements et la croissance dans toute l'Afrique, et démontre d'autre part la confiance que les investisseurs venus de régions aussi éloignées que l'Asie du Sud-Est accordent à l'AFC», a commenté  Banji Fehintola, vice-président senior et trésorier de l'AFC.

D'une valeur de 3 milliards de dollars, le programme GMTN a été créé en avril 2015 par l'AFC, qui a elle-même émis sa première euro-obligation de 750 millions de dollars à durée de cinq ans, à ce titre.

L’AFC est une institution financière multilatérale créée en 2007, avec un capital initial de 1,1 milliard de dollars. Elle est dirigée par Andrew Alli (photo). Sept Etats africains, dont le Nigeria, le Ghana et le Liberia, détiennent 46% de son capital. Le reste est détenu par des institutions financières africaines telles que les groupes bancaires Ecobank, UBA et First Bank of Nigeria, ainsi que par d’autres catégories d’investisseurs.

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