(Agence Ecofin) - Selon l'US Energy Information Administration, en 2018, la production de gaz en Algérie va repartir à la hausse après des années de stagnation et ce, grâce à l’entrée en production de plusieurs champs à gros potentiels dans le sud-ouest du pays.
Dans le rapport d’analyse du secteur énergétique africain qu’a élaboré l’agence relevant du département américain de l'énergie, il a été précisé que la production augmentera de plus d’un trillion de pieds cubes de gaz à partir de cette échéance « ou même plus ».
Déjà en 2014, 6,6 trillions de pieds cubes de gaz avaient été extraits des réserves du pays, soit une hausse de 4% par rapport à l’année précédente. Selon des précisions de Petroleum Africa, cette augmentation a été enregistrée après une série de chutes qui ont suivi le pic de 7,1 billions de pieds cubes atteint en 2008 et le retour à la production du complexe Tiguentourine à In Amenas.
Des prévisions de croissance de la production pétrolière d'autant plus crédibles que le troisième train de Tiguentourine, qui générait une production moyenne de 16 millions de m3 par jour, sera remis en service en avril 2016 après avoir été endommagé par une attaque djihadiste en 2013. La remise en service du train devrait permettre de porter la production à 17,5 millions de m3, selon les estimations de la Sonatrach.
De plus, les explorations gazières continuent de part et d’autre du territoire. Cette semaine, la Sonatrach s’est lancé dans deux projets d’exploration dans le nord-ouest. L'Algérie est le quatrième exportateur mondial de gaz et l’un des principaux fournisseurs de l'Europe, avec la Russie et la Norvège.
Olivier de Souza