(Agence Ecofin) - Le dernier rapport de l’observatoire Anima sur le capital investissement dans 11 pays du sud (Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Syrie, Tunisie, Palestine et Turquie) indique que depuis 1987, cette industrie a pu mobiliser 60 milliards de $ auprès d’investisseurs, financer près de 5000 entreprises, créer 330 000 emplois directs et générer 20 milliards de chiffre d’affaires supplémentaire.
Les fonds recherchent un TRI brut de l’ordre de 20%, quelque que soit le stade de l’investissement avec une préférence pour les opérations de capital développement et transmission. Notons, ces dernières années, l’émergence de fonds de plus en plus spécialisés sur les nouvelles technologies, les clean-techs et l’agro qui se positionnent sur de l’early stage.
La plupart des fonds n’ont pas encore réalisé leurs sorties en raison d’investissement récent (moins de 6 ans). Néanmoins la cession industrielle est l’option privilégiée.
Les souscripteurs des fonds sont surtout dissuadés par le risque politique, les tickets d’investissements faibles et par un nombre « limité » de gestionnaires de fonds dans cette zone d’investissement qui vit depuis quelques mois une aspiration des populations à plus de démocratie et d’égalité.
Parmi quelques opérations emblématiques de ces dernières années on peut citer :
Synthèse de l’enquête Anima MedFunds 2011
TRI brut attendu selon le stade d'investissement (échantillon de 93 fonds hors Israël)
Facteurs dissuasifs pour l’investissement par région (Empea 2011)
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.