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La profession de journaliste aura payé un lourd tribut en 2011

  • Date de création: 20 décembre 2011 22:51

(Agence Ecofin) - En 2011, les meurtres de journalistes ont diminué. 19 ont été assassinés, c’est le chiffre le plus faible depuis 2002. En revanche, les décès au cours de missions dangereuses ont sensiblement augmenté. C’est ce qui ressort du rapport annuel du Comité pour la protection des journalistes.

Ce sont d’abord les photographes et les caméramans qui courent les plus grands risques, étant souvent les plus vulnérables lors de troubles violents, tels Ahmad Mohamed Mahmoud, un journaliste égyptien abattu alors qu'il filmait une manifestation au Caire. Leurs pertes en 2011 dépassent le double de la moyenne historique.

« Le plus grand danger auquel les journalistes sont confrontés aujourd'hui dans les pays arabes après la vague de révolutions est leur ciblage par des forces politiques hostiles à toute personne qui les expose » explique Ahmed Tarek, un journaliste de l'Agence de presse du Moyen-Orient, lui-même violemment agressé par la police alors qu'il couvrait des manifestations à Alexandrie.

Huit journalistes ont perdu la vie sur des scènes de combats, dont cinq pour le seul conflit libyen. Parmi eux, figurent les photojournalistes Chris Hondros et Tim Hetherington, qui ont été tués par un obus de mortier à Misrata, et Ali Hassan al-Jaber, un cameraman d’Al-Jazeera, qui a été abattu près de Benghazi par des forces fidèles à Kadhafi. En Tunisie, le photographe Lucas Mebrouk Dolega, a été mortellement frappé par une bombe lacrymogène tirée par les forces de sécurité de Ben Ali.

En Somalie, ce sont les troupes de l'Union africaine qui ont tiré sur un convoi d'aide humanitaire, tuant le caméraman malaisien Noramfaizul Mohd et un collaborateur de presse.

Un autre collaborateur de presse a perdu la vie en Afrique : l'Ivoirien Marcel Legré, un employé de l’imprimerie d’un journal pro-Gbagbo avait été tué par des partisans d'Alassane Ouattara durant le conflit post-électoral.

A noter que le continent africain n’est pas le plus dangereux pour les journalistes. Le Pakistan est resté le pays le plus meurtrier pour la presse pour la deuxième année consécutive. Les cieux d’Asie, du Moyen Orient, d’Amérique latine ne sont guère plus cléments.


 
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