(Agence Ecofin) - Pour non application intégrale des accords de paix du 11 janvier par le clan Bozizé, les forces armées rebelles de la coalition Seleka (UFDR, CPJP, CPSK, UFR) ont déclenché une fulgurante attaque, à bord de véhicules 4x4, sur la capitale Bangui.
Le palais présidentiel est tombé hier sans que les Forces armées centrafricaines (FACA) fidèles à Bozizé n’aient opposés une forte résistance. 400 soldats sud-africains cantonnés près du palais présidentiel de Bozizé ont eux engagé le combat avec la Seleka.
Le détachement français de près de 580 hommes s’est contenté de contrôler l’aéroport international et de mettre en place un plan de sécurisation des étrangers, dont 1250 citoyens français.
Selon RFI, Michel Djotodia (photo à gauche), chef de la Seleka, s’est annoncé dimanche « nouveau président de la République centrafricaine », et a décidé la mise en place d’un couvre-feu.
François Bozizé Yangouvonda (photo à droite) au pouvoir depuis 2003 a donc prit la fuite et aurait traversé le fleuve Oubangui pour se refugier en RD Congo. « C’est François Bozizé, qui entraîne l’insécurité et les grands problèmes qui sévissent sur le territoire national. Nous avons pour l’instant nos armes au pied, mais François Bozizé sera chassé par les armes. Il n’y a que ça : c’est le canon qui va le chercher », avait avertit la semaine dernière le colonel Oumar Bordas un cadre militaire de la Seleka.
La France ancienne puissance coloniale et dont les entreprises (Air France, Total, Areva, Orange, SDV Bolloré…) sont fortement implantés a pris acte du départ de François Bozize et appelle toutes les parties au calme et au dialogue autour du gouvernement de Nicolas Tiangaye, issu de l'accord de Libreville, conclu le 11 janvier dernier.
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