(Agence Ecofin) - Le président sud-africain Jacob Zuma a été reconduit, le 21 mai, à la tête de l'Etat par le parlement pour un second mandat de cinq ans suite à la victoire de son parti, le Congrès national africain (ANC), aux législatives du 7 mai. Cette élection était une simple formalité puisque l’ANC dispose d’une confortable majorité de 249 sièges sur 400 à l'Assemblée nationale.
«Je déclare l'honorable Jacob Gedleyihlekisa Zuma dûment élu président de la République sud-africaine», a déclaré le président de la Cour constitutionnelle Mogoeng Mogoeng en conclusion de la session d'ouverture de l'assemblée nationale. Les partis de l'opposition n'avaient pas présenté de candidat contre lu même si l’Alliance démocratique (principal parti d’opposition) a tenté de s’opposer à cette candidature, soulevant qu’elle était irrationnelle au vu de la conduite du président lors de son précédent mandat.
«JZ», 72 ans, est au pouvoir depuis les élections de 2009. Il est le quatrième président de l'Afrique du Sud post-apartheid. Issu d’un milieu modeste, comme Nelson Mandela, M. Zuma avait pris sans délicatesse l’ANC fin 2007 en évinçant Thabo Mbeki, qui l'avait limogé de la vice-présidence deux ans plus tôt après des accusations de corruption.
Jacob Zuma est plus que jamais contesté par l’opposition qui l’accuse de corruption, de népotisme et de gaspillage de deniers publics. Son fils et son neveu font la une de la presse à chaque fois qu'ils emportent un gros contrat minier. Les accusations de népotisme, puis de corruption, se multiplient au fil des ans. La dernière accusation de népotisme en date adressée au président qui a survécu à de nombreux scandales de corruption se rapporte à la rénovation de sa résidence privée grâce à des fonds puisés dans les caisses de l’Etat pour plus de 20 millions d'euros.
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.