(Agence Ecofin) - Le président de la Cédéao, Kadré Désiré Ouedraogo (photo), a présenté le projet d’accord destiné à rétablir l’ordre constitutionnel au Burkina Faso, 4 jours après le coup de force des militaires.
Ce projet prévoit la restauration des institutions de la transition et du prédisent Kafando ainsi qu’un pardon aux putschistes, sanctionné par une loi d’amnistie qui devrait être votée avant la fin de ce mois.
Le processus électoral reprendrait son cours, mais les candidats qui avaient été exclus pour avoir soutenu le projet de manipulation de la constitution au bénéfice de M. Compaoré, seraient finalement autorisés à concourir. La date de la consultation serait reportée, mais pas plus tard que le 22 novembre.
Le président français en visite au Maroc a fait savoir qu’il soutenait totalement le travail de médiation de la Cédéao : « Je mets en garde ceux qui voudraient s’y opposer » a-t-il averti, apportant ainsi tout le poids de la France pour faire pencher la balance en faveur de ce projet d’accord.
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