(Agence Ecofin) - Le gouvernement congolais a annoncé, le 16 janvier, que la prochaine élection présidentielle censée avoir lieu en 2016 pourrait être retardée à 2017, alors que l’opposition l’accuse de vouloir réviser la Constitution pour permettre à l’actuel chef de l'Etat de briguer un nouveau mandat.
«La présidentielle peut se tenir en 2016, comme elle peut se tenir en 2017», a déclaré Lambert Mende, porte-parole du gouvernement de la République démocratique du Congo dans un entretien diffusé par la radio française RFI.
Le président congolais Joseph Kabila avait annoncé, le 15 décembre dernier, qu’il est «prêt à recevoir les conseils et les suggestions de ses partenaires étrangers mais jamais des injonctions» pour ce qui est de la détermination d’un calendrier électoral.
Dans son discours, le président congolais ne s’est pas positionné de façon catégorique sur une éventuelle modification de la Constitution.
Selon les observateurs, les déclarations de M. Kabila s’adressent notamment au président français François Hollande qui, lors du dernier sommet de la Francophonie, a rappelé l’importance de respecter les Constitutions africaines, ainsi qu’au secrétaire d’Etat américain John Kerry et aux Etats-Unis qui font partie de ceux qui ont dit très clairement qu'ils souhaitaient voir Joseph Kabila se retirer du pouvoir à la fin de son mandat, en décembre 2016.
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