(Agence Ecofin) - Le mouvement Barakat, qui s’oppose à un quatrième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, a organisé ce samedi son troisième rassemblement pour réclamer «l’interruption du processus électoral, l’ouverture d’un dialogue national avec les patriotes intègres pour mener une période de transition». Les opposants ont établi une charte pour tenter de structurer leur mouvement et élargir le champ de la contestation à l’ensemble du système, au pouvoir, selon eux depuis 50 ans.
Selon des propos rapportés par le journal El Watan, un membre du mouvement explique : «Nous sommes contre le système, la police politique, la corruption, l’oppression, les atteintes aux droits humains. Nous voulons la concrétisation des droits socioéconomiques au bénéfice de tous les citoyens algériens. Nous voulons une économie forte qui ouvre des débouchés à l’ensemble de la population. Notre souhait est de voir l’Algérie travailler de concert avec les grandes nations. Nous sommes patriotes, nous refusons toute ingérence étrangère. Nous refusons la violence. Notre mouvement est purement pacifique citoyen et national, il aborde les problématiques du pays dans leur globalité».
Le rassemblement était très encadré par les forces de sécurité qui ne sont toutefois pas intervenues, contrairement aux deux précédentes manifestations durement réprimées.
« Le printemps arabe est un moustique (…) nous le combattrons au Fly Tox » a déclaré Abdelmalek Sellal, qui vient de troquer son poste de Premier ministre pour celui de directeur de la campagne de M. Bouteflika.
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.